L’inventaire de toutes les incohérences de la crise que nous traversons a été déjà fait et refait, la démesure des restrictions a déjà été dénoncée en long et en large, les maillons de toute la chaîne de commandement ont été maintes et maintes fois révélés, tout comme les grandes articulations de la corruption systémique. Les arrières plans idéologiques ont été eux aussi largement commentés, les stratégies pour mettre en œuvre le Great Reset sont également présentées par de nombreux analystes. Toutes ces explications convergent, en définitive, vers un constat imparable : nous traversons une crise sans précédent de l’autorité qui glisse irréversiblement vers le totalitarisme. Pour certains, c’est là un seuil psychologique que la majeure partie de nos contemporains ne sont pas capables de franchir, ce qui expliquerait leur inertie. Cela relèverait d’un tel traumatisme qu’ils préféreraient ultimement, les pauvres chéris, détourner le regard, renoncer à penser et finalement se soumettre à la nouvelle normalité. Cette explication est celle que produisent Louis Fouché ou encore Jean Dominique Michel dans une récente vidéo(ici). Au nom de ce traumatisme que nos contemporains ne peuvent affronter, il faudrait faire preuve de douceur, de bienveillance, de modération dans nos dénonciations, combats et appels à la résistance. Mais cela consiste pour moi en une explication bien trop lénifiante, qui passe finalement à côté de l’essentiel et rendra la stratégie de lutte qui en découle inopérante. La question est de savoir pourquoi les hommes et les femmes bercés, depuis des décennies par quantités de documentaires sur le rappel des « heures les plus sombres de notre histoire » , par des incessantes mises en garde contre les résurgence de la bête immonde toujours tapie dans l’ombre, se montrent incapables de réagir quand la « Bête de l’événement » – pour reprendre les termes de Macron, l’un des séides de ladite Bête – se dresse devant eux, prête à dévorer leurs enfants, leurs libertés, leurs emplois. S’ils se montrent à ce point tétanisés et dociles, n’est-ce pas parce que la Bête immonde qu’on leur a désignée n’était pas la bonne et que les principes qu’on leur a inculqués, pour ne pas succomber à une nouvelle éruption totalitaire, étaient pourris?
Je m’explique, on leur a désigné le nazisme comme le totalitarisme suprême. On a tellement insisté à longueur de documentaires ou de films sur l’aspect ostensiblement barbare des nazis, on en a tellement fait l’incarnation du mal absolu, que, par contraste, on a carrément fait du communisme une riante épopée qui a eu le seul tort d’être servie par de mauvais guides. Or le totalitarisme suprême n’a jamais été le nazisme, qui ne pouvait, du fait de son extrémisme raciale, s’universaliser. Ce qui est tout le contraire du communisme, dont le moteur, l’essence, et par conséquent l’horizon, est l’égalitarisme, l’arasement, au nom d’un idéal d’égalité absolue, de toutes les différences sources d’inégalités. Par son attachement à des caractéristiques limitées dans l’espace ( l’exaltation de la nation) et dans le bios ( l’exaltation de la race aryenne), le nazisme n’avait pas la puissance de subversion radicale qu’a le communisme. Le nazisme est la doctrine de la race des seigneurs, elle est foncièrement anti-égalitaire et, par là, elle joue encore une partition qui n’est pas en rupture radicale avec le réel. Car oui, le réel est inégalitaire, la vie est inégalitaire. Il ne s’agit pas par là de dire que le réel étant inégalitaire il nous faudrait communier avec toutes les doctrines qui font droit à l’inégalité constitutive de la vie. Non, bien entendu. Le nazisme était une intumescence de la notion d’inégalité au fondement du réel. Mais cela indique que le nazisme, par certaines de ses options réalistes ( au sens de reconnaissance du principe d’inégalité), ne pouvait embrasser tout l’espace et tout le bios. Contrairement au communisme. Car qu’est-ce que le communisme en son essence ? C’est la prétention qu’il n’existe aucun réel normatif qui a la légitimité de tenir en respect les aspirations des hommes à déterminer ce qu’ils sont, c’est la prétention qu’il n’y a pas de nature humaine et qu’en définitive l’homme est ce qu’il décide d’être. Ou du moins, que cette nature humaine n’est que l’ensemble des rapports sociaux totalement déployés. C’est-à-dire que chaque homme, au terme de l’épopée communiste, sera participant à la nature humaine conçue comme étoffe résultant de l’enchevêtrement de chacune des fibres que chaque être pris individuellement constitue. Dans cette perspective, la nature humaine est un tout social qui n’existe que par les individus qu’elle insère en lui, individus qui n’existent en retour en tant qu’êtres humains que du fait de leur insertion dans le tout social. Il n’y a donc plus d’humanité possible hors de la participation à l’homme générique ( le tout social parfaitement déployé) : l’individu est humain à raison de son appartenance au tout qui en retour lui doit tout, puisqu’il ne saurait être sans l’individu ( comme l’étoffe ne saurait être sans les fibres). Il n’y a donc plus de différence ontologique entre le tout et l’individu et par conséquent entre les individus. De fait toute notion de propriété privée n’a plus aucun sens( chacun étant le tout, chacun dispose du tout). L’égalitarisme que soutient cette conception de la nature humaine se fond dans un panthéisme. Dans cette conception de l’homme il n’y a plus une nature humaine qui assigne à l’homme certains devoirs, certains buts, il y a une nature humaine fruit des interactions sociales toutes mues par le principe d’égalitarisme absolu au point que mon être est le tien et le nôtre est le leur et donc que je suis ce que nous sommes tous, je suis tout et tout est en moi. Je suis l’absolu communiant en permanence dans l’absolu – par la société communisme qui est l’absolu déployé – avec les autres absolus, je suis un petit dieu vivant dans l’olympe communiste au milieu des autres dieux, mes frères. Le communisme, contrairement au nazisme, a ainsi un potentiel d’intégration totalitaire de tout l’espace, de tout le bios et de tous les temps (toute l’histoire est convoquée par lui et il en est l’achèvement).
Or le communisme n’est lui-même que le rejeton d’une autre option. Une option prise dès le XVIIIe siècle des ténèbres qui se fait appeler le siècle des lumières( Je produirai, sous peu, un texte qui révèle les ressorts principaux de la philosophie des Lumières). Il n’est que l’aboutissement en somme de la philosophie des droits de l’homme qui surplombe toute l’architecture de nos Etats dits de droit, dont on voit finalement – à la manière dont nos gouvernants se torchent avec les principes fondamentaux célébrés dans nos constitutions – ce qu’ils valent réellement. Car la pensée des droits de l’homme n’est que l’exténuation de la notion de nature humaine. Elle l’exténue au sens où elle ne la récuse pas catégoriquement mais n’en garde que la dimension de liberté, réduisant l’homme à être une pure liberté affranchie de tout sens et but fixé par sa nature. Or si chacun peut déterminer ce qu’il est, la morale qu’il prétend se donner, c’est donc bien qu’il n’y a plus de notion de nature humaine commune concrète, opératoire. Depuis deux siècles, les hommes ont été exhortés à se concevoir comme de pures libertés, soustraites à tout ordre, à toute finalité de la nature. Chacun étant promu au rang de petit dieu dont le privilège n’est plus d’aller au ciel à la fin de sa vie, s’il se conforme à la volonté d’un créateur, mais de pouvoir dire là où il ira le ciel sera. Comme aucun but, aucune finalité ne contraint à sa source notre liberté mais que l’homme vit en société et qu’il faut malgré tout que demeurent certaines règles, certaines lois, ces empiètements sur notre liberté ne peuvent plus être perçus que de manière conventionnelle, transitoire, instrumentale.
En notre fors intérieur, nous sommes encouragés à nous imaginer, à nous projeter comme des êtres capables de nous inventer en permanence, de nous affranchir de toutes les règles ayant cours actuellement. Les interdits de la société n’ayant aucune légitimité en soi, nous sommes justifiés de nous organiser pour les faire sauter si nous le souhaitons. En effet, s’ il n’y a pas en soi de limite à nos aspirations, tout est légitime, il faut essentiellement être déterminés, organisés, et demain l’avortement deviendra légal jusqu’à la dernière semaine de gestation. Pourquoi ne pourrait-on pas même aller plus loin, en légalisant l’infanticide, du moment qu’un enfant non voulu, ne disposant encore que d’une conscience en puissance, peut contrarier nos projets artistiques et qu’élever un enfant consiste à entretenir un foyer purulent de ce carbone qui fait tant souffrir Gaïa, toutes les espèces vivantes et par conséquent également l’humanité ? Pourquoi les enfants ne devraient-ils pas, par ailleurs, naitre dans des utérus artificiels, puisque les grossesses contrarient indûment la moitié de l’humanité dans leur plan de carrière etc, ect. Il n’y a pas de nature humaine, il n’y a donc pas de normes à suivre pour honorer cette nature humaine, il n’y a donc pas de morale. Dès lors qu’il n’y a plus que des individualités, plus que des libertés cherchant à étancher leur soif de réalisation, se situant souvent aux antipodes les uns des autres, l’homme en soi devient un simple mot. A quel titre l’individualité qui aspire à manger un être humain et celle qui aspire à se faire manger peuvent-elles encore revendiquer le nom d’homme? Ce qui les anime ultimement les placent tellement à l’opposé des aspirations de l’individualité qui cherche seulement à donner la meilleure éducation à ses enfants, qu’il y a peut-être plus de points communs entre ces individualités et des mantes religieuses qu’avec des individualités dont le projet est de s’occuper au mieux de leur famille. Mais au nom de quelle morale répressive et régressive se permettrait-on d’interdire à ces mantes religieuses humanoïdes de s’épanouir dans cet acte de cannibalisme librement consenti ( cet exemple a naturellement déjà été plaidé) ? Quel est le socle commun à ces libertés ? Aucun ! Le concept de nature humaine auquel la philosophie des droits de l’homme a cependant besoin de recourir pour s’universaliser est donc une coquille vide, se limitant à la désignation d’une liberté capable de se donner n’importe quel contenu: celui de mante religieuse humanoïde, d’un être affranchi de tout assignation sexuelle ( non-binaire), d’un homme capable d’enfanter, d’une femme ayant le droit de donner naissance à un enfant hors de son utérus ou d’enfanter alors qu’elle est ménopausée, n’importe quel choix de vie devenant légitime.
L’individualisme est la racine de toute la philosophie des droits de l’homme. Dès lors les biens que convoitent ces individus ne peuvent être que des biens privés, il ne peut exister en soi aucun bien commun, sans quoi il faudrait reconnaître à la nature humaine la poursuite d’un bien spécifique, établi, concret, objectif, partageable à l’infini, ce qui n’entre pas dans les termes de l’équations des droits de l’homme puisque tout un chacun est essentiellement une liberté qui peut élire le bien qu’elle veut. Or s’il n’y a que des biens particuliers, alors légitimement il faut abolir, dans toute la société, tout ce qui peut renvoyer à des interdits renvoyant à la morale traditionnelle, un ordre ancien. Pourquoi, par exemple, ne créerait-t-on pas des écoles où on enseignerait à des jeunes gens ou des jeunes filles de valoriser leur capital sexuel pour se prostituer et à leur gérer au mieux ?( cela se fait déjà en Espagne). Plus aucune norme correspondant à une nature commune ne devant être tolérée, l’homme ne pouvant que viser des biens privés, il n’est dès lors plus au service que de lui-même et de fait les biens convoités ne peuvent plus être que matériels, puisque seul le bien commun peut ne pas être matériel : comme la vertu, la connaissance, Dieu, la patrie, la concorde, tous bien spirituels et à ce titre commun, partageable à l’infini ( alors que la part de gâteau que j’ai mangée ne peut plus l’être par un autre)
A la philosophie des droits de l’homme fait donc pendant l’individualisme, le matérialisme et l’hédonisme. C’est pourquoi la philosophie des droits de l’homme a totalement dynamité tous les biens communs, toutes les grandeurs traditionnelles qui s’appuyaient sur la philosophie réaliste faisant droit aux biens supérieurs de l’esprit et à la reconnaissance d’une nature humaine : Dieu, la vie contemplative, la raison, la connaissance, les vertus, la patrie, la famille, les différenciation des sexes et des rôles sociaux et professionnels. Or qui ne voit que la destruction de tous les repères traditionnels a été de pair avec une extension sans limite de la société marchande ? C’est que les deux mouvements d’illimitation ( illimitation des droits sociétaux à pouvoir vivre selon nos choix de vie et illimitation de de la marchandisation du monde) forment un tout organique. Pas d’extension du libéralisme sans extension de l’égalitarisme sociétal. Mais qui du libéralisme ou de l’égalitarisme va dès lors manger l’autre à votre avis ?
En fait le libéralisme a toujours été le bélier de l’égalitarisme. Il lui ouvre la voie et pas seulement dans le domaine sociétal, mais sur le plan économique tout autant. Car l’exaltation de la liberté ordonnée à une conception matérialiste et jouissive de l’existence bute sur deux contradictions.
De 1 : pourquoi si les droits de l’homme me la garantissent ne pourrais-je pas réaliser les aspirations de ma liberté à disposer des mêmes biens que d’autres qui leur sont facilement accessibles en raison, notamment, d’avantages dus à la situation sociale ? Il y a là une injustice le plus souvent fondée sur une répartition indue des richesses à la naissance qui est attentatoire à ma dignité immarcescible d’être humain. Cela se renforce à l’échelle de la planète. L’histoire, les ressources naturelles, les héritages familiaux constituent des affronts aux ambitions de ma liberté à vouloir les mêmes choses que d’autres. Comme j’ai la liberté de vouloir disposer de certains biens au même titre que d’autres, cette répartition inégalitaire m’entrave injustement. Il faut donc organiser nationalement et mondialement une juste répartition si l’on prétend que les droits de l’homme ne sont pas pures incantations et procéder au démantèlement méthodique des inégalités naturelles.
De 2 : cette légitime prétention à disposer de biens matériels au même titre que les plus privilégiés se heurte à la finitude de nos ressources. Tout le monde ne peut consommer autant que les plus avantagés, 10 planètes terre n’y suffiraient pas, il faut donc organiser la décroissance, au moyen de quantités de réglementations ( sous prétexte de collectivisme, d’écologisme ou d’idéologie inclusive) au prix, s’il le faut, de la pénurie. La conception de l’homme comme pure liberté conduit donc tout droit aux revendications égalitaristes et sur le plan sociétal et sur le plan économique. Et c’est là que la bascule du libéralisme en communisme s’opère. Le communisme étant le système qui permet de conjoindre les deux aspirations fondamentales de l’être humain biberonné à la philosophie des droits de l’homme tout en levant les contradictions du libéralisme. Il est en effet tout autant matérialiste que le libéralisme en ce sens qu’il prive l’homme d’une nature humaine native, ce qui le réduit tout autant que le libéralisme à n’être qu’un convoiteur de biens particuliers et par conséquent à un consommateur individualiste et hédoniste, mais en plus, il entretient bien mieux l’être humain dans l’illusion d’être une pure liberté, douée des attributs d’un petit dieu assigné à aucune nature normative en plaçant le tout sous la bannière de l’égalitarisme et des conquêtes du progrès. Car même si le communisme organise la décroissance et la pénurie, les êtres humains se projetant comme des petits dieux souffrent ultimement bien davantage des disparités économiques que de la réduction de leurs libertés : ils préfèreront être tous appauvris ensemble autoritairement à être tous libres dans les inégalités économiques.
Résumons maintenant dans un style plus cru tout ceci. Pourquoi nos contemporains préfèrent-ils le narratif irrationnel, incohérent, mensonger de la prétendue crise sanitaire plutôt que d’affronter le réel qui démontre aisément, de façon implacable que les mesures folles prises n’ont aucune base rationnelle et que l’on bascule dans une société totalitaire ? A cause du traumatisme que cela provoque, certes. Mais pas celui dont parlent Louis Fouché ou Jean-Dominique Michel. Non, le traumatisme insupportable, c’est celui de devoir quitter le fond philosophique des droits de l’homme qui leur garantissait le statut de petits dieux. Le visage encore tout maculé du lait qu’ils tirent des mamelles de la société individualiste, hédoniste et de consommation, ils ne peuvent renoncer de projeter dans les biens privés qu’ils convoitent le sens de leur existence, car cela reviendrait à dire qu’une vie d’être humain consiste à devoir se soumettre à des biens intangibles, objectifs, spirituels, communs, normatifs supérieurs aux biens particuliers. Ce serait la fin de leur vie fantasmatique que leur garantit le régime de la pseudo-tolérance à l’égard de tous les choix de vie, ce serait reconnaître que le mal absolu ne réside pas dans la doctrine de la race des seigneurs mais dans celle qui fait de chacun de nous des petits dieux libres de nous déterminer comme bon nous semble. Plutôt être tous soumis au communisme du Great Reset, plutôt être tous appauvris au nom des intérêts supérieurs de la lutte contre le réchauffement climatique, de la société inclusive et de la lutte contre la grippe 19, que d’avoir à assumer le réel qui nous oblige envers le créateur et envers notre nature humaine. Plutôt crever par les vaccins, plutôt être tracé, pucé, surveillé, traqué par la Big tech que d’avoir à abandonner l’idée que l’on est un petit dieu. Plutôt être zombie que de vivre dans un monde travaillé en profondeur par les inégalités (naturelles ou sociales) dont seule la charité permet de comprendre la fécondité et d’entrevoir un possible dépassement : « En Christ, il n’y a plus ni Juif, ni Grec, ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme. » Paroles bibliques qui loin de récuser les différences naturelles, comme le voudraient les progressistes chrétiens de tous bords, s’appuient sur elles, au contraire, pour signifier le dépassement des inégalités par la seule voie surnaturelle: ce qui est bien affirmer que sur le plan naturel des différences demeurent.
La perception rationnelle du réel est depuis bien longtemps un obstacle dont on a consenti à ne plus s’encombrer. Car depuis bien longtemps nos contemporains ont intégré tous les mensonges, toutes les incohérences, tous les dévoiements de la raison nécessaires au déploiement des catégories des droits de l’homme et les perpétuant. La raison ayant été neutralisée, il n’est donc pas étonnant que nos gouvernants qui gèrent la Grippe 19 s’en cognent éhontément et qu’en retour nos contemporain ne s’émeuvent pas de la voir violée en permanence. Le viol de la raison étant à la racine de tout le montage des droits de l’homme, de tous les mensonges que les petits dieux entretiennent au fond d’eux-mêmes pour continuer à se projeter comme de pures libertés que ne borne aucune nature humaine, le communisme est l’aboutissement naturel de ce processus de corruption généralisée de l’esprit. On n’empêchera pas le Great Reset en prenant par la main les pauvres petits chéris traumatisés à l’idée que l’Etat peut leur mentir alors qu’eux-mêmes se mentent en permanence depuis des décennies, mais en armant moralement, conceptuellement, des guerriers prêts à donner leur vie pour plus grands qu’eux.
