Réponse à Jérôme Mouttet qui s'est moqué des manifestants de la place de la gare sur RFJ (cliquez ici pour ce grand moment d'esprit ).

Salut Jérôme, j’aime tellement Lucchini que j’en suis au point, lorsque tu te sers de sa voix pour ricaner des manifestants de lundi de la place la gare, d’avoir spontanément (*) envie de revisionner un de ses films. Faut dire que t’as un talent d’imitateur certain. Cela dit se servir de lui pour lui faire dire des choses qui lui foutraient la gerbe, je trouve ça pas chouette de ta part, ça me chagrine pour lui.

Lui a une maitrise certaine de la sémantique et des différents niveaux de langage et il ne lui viendrait jamais à l’idée de tirer prétexte de la définition de la spontanéité dans son sens le plus plat, valable à la rigueur pour certains actes psychologique ou biologique, pour faire entrer dans ce corset étroit son sens politique. Tu crois franchement que les manifestations dénonçant l’ogre Poutine en Russie, comptant des dizaines de milliers de personnes, auxquelles les médias dominants collent souvent l’étiquette de spontanée ne font jamais l’objet de préparation en amont, de communication sur quelques jours ? De même lorsqu’une manif LGBT dite spontanée eut lieu en Suisse pour dénoncer des propos jugés haineux 8 jours après que ces propos aient été tenus, je ne me souviens des ricanements d’aucun média officiel pour expliquer qu’elle n’avait en fait aucune réelle spontanéité. « Que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de cour » et patati et patata, tu connais la chanson. Facile de ricaner de ceux que le mainstream a dans sa ligne de mire. Ce qui fait le caractère spontané d’une manif, mon cher Jérôme, ce n’est pas le fait qu’elle sort tout armée de la cuisse de Jupiter. Ne peuvent le penser que ceux qui ne comprennent pas qu’un même mot a des sens différents selon les objets auxquels il se rapporte, donc qui n’ont aucune connaissance en sémantique ( je te conseille La poétique d’Aristote sur l’art interprétatif).

Mais je n’aimerais pas que tu prennes ombrage d’un simplet de la place de la gare, tant il est bien connu que c’est RFJ qui fait autorité pour distinguer le bon grain de l’ivraie en matière d’esprit. Comme l’atteste, au suprême degré, ta dernière saillie sur Saint Nicolas de Flue. Ouah, quelle audace, quelle fulgurance!

(*) même dans ce cas-là, vois-tu, la spontanéité ne correspond pas à la définition plate que tu en donnes puisque qu’il n’est pas du tout impropre de dire que c’est toi qui as spontanément provoqué en moi cette envie de revoir Lucchini dans un bon film.

Réponse à l’article de François Comte de RFJ sur la manifestation du 13 septembre à Delémont, intitulé « Quand les masques tombent à la manif anti-pass. »

François Comte n’a pas aimé la manifestation de lundi. C’est peu de dire que sa sensibilité délicate de fin lettré en a été meurtrie, lui qui, d’entrée de commentaire, entend s’inscrire dans le sillage du grand écrivain Albert Camus, citant « Le premier homme » en la personne de Cormery, l’un de ses personnages : « Un homme ça s’empêche ». Tout son propos consiste a laissé entendre que les manifestants, par contraste avec Cormery, n’ont précisément eu aucune retenue dans l’abjection. L’objectif de notre fin lettré est donc de soutenir que les manifestants ont été déchus par leurs propos, actes, dénonciations de la qualité d’être humain. Intéressant procédé que voilà. Car si notre journaliste avait réellement quelques lettres, s’il n’était pas seulement un égreneur de citations, il saurait que l’exclamation de Cormery fait suite à l’affirmation de Levesque soutenant que les Fellaga avaient raison de couper les couilles des soldats français et de leur fourrer dans la bouche, car c’est ainsi que les hommes auraient à agir. Cormery s’en indigne pour lui rétorquer : « Un homme ça s’empêche... ». Tout le propos de notre délicat lettré sombre donc dans le ridicule le plus insane, puisqu’il revient à identifier les manifestants aux Fellaga coupeur de couilles. Or notre journaliste entend précisément dénoncer les amalgames, les éructations excessives, les assimilations scandaleuses... Pour étoffer son propos, notre journaliste convoque alors à la barre Talleyrand, ce glorieux personnage de l’histoire de France, dont la succession des trahisons lui valut la réputation d’être «une merde dans un bas de soie ». Mais notre journaliste n’en a cure, du moment qu’il peut nous gratifier d’une nouvelle citation : « Tout ce qui est excessif est insignifiant ». L’autogoal mérite de figurer dans une de ces compilations hilarantes que l’on trouve sur Youtube. En effet, si notre donneur de leçons avait réellement d’authentiques références littéraires, s’il ne tirait pas ses citations d’une collection à l’usage des poseurs, il se serait rendu compte du total contre-sens que son commentaire produit. Comment en effet ne pas voir qu’asséner aux manifestants, qui défilent contre le passe de la honte, la phrase par laquelle Cormery entendait se distinguer des coupeurs de couille fait précisément tomber sieur Comte dans ce registre de l’assimilation foireuse, de l’excessivité intégrale ? C’est assurément là faire la démonstration d’un aveuglement confondant ! Ce que tout le reste de l’article confirme d’ailleurs. Car faut-il être aveugle pour ne pas voir que les forces de l’ordre sont désormais engagées dans notre pays à devoir accomplir un travail de ségrégation qui n’a plus été vu dans les pays occidentaux depuis les années 30, que ce passe de la honte a des tristes résonnances avec d’autres marqueurs utilisés dans l’histoire contemporaine ( ce que des Israéliens, lors des manifestations en Israël ont eux-mêmes dénoncé), que c’est potentiellement porteur de dérives dévastatrices ? Quant aux attaques dont certains journalistes ont pu être les victimes, personnellement, je les déplore également. J’ai lu les livres de Serge Halimi, de Pierre Bourdieu et de Daniel Mermet sur le triste sort fait aux journalistes en régime de contrôle oligarchique, les pratiques de censure et d’autocensure, de soumission à la doxa, d’orientation de l’opinion et de désinformation que ce régime induit. Les journalistes pris individuellement sont le plus souvent désormais des otages de cette gigantesque machine de propagande. Plusieurs amis journalistes m’en ont fait l’aveu explicite. Reste que de nombreux médias ( pas tous heureusement), dans des proportions inquiétantes, font, à mes yeux, et à ceux de nombreux observateurs, un réel travail de sabordage de l’information dans la crise que nous vivons. Pas étonnant dès lors que les esprits s’échauffent et prennent à parti certains acteurs du monde médiatique, sans être toujours capables de procéder aux nuances que je fais ici. Sur tant de sujets cruciaux aucune enquête réelle n’est plus menée. Quelle enquête réelle depuis le début de la crise sur les conflits d’intérêts gigantesques entre le Pharma, le monde universitaire, le monde de la recherche, les comités scientifiques (la Task force elle-même en est grevée), quelle enquête sur la valeur des tests Pcr qui constituent le cœur du dispositif de mise en berne des libertés fondamentales, alors qu’il est de notoriété publique que ces tests sont impropres à établir des diagnostics et qu’aux taux d’amplifications pratiquées ( contraires aux prescriptions de l’OMS elle-même) quantité de positifs ne sont pas infectés ? Quel débat a été organisé par les médias pour discuter de la cohérence du passe sanitaire alors que l’Ofsp a clairement expliqué que les vaccinés et les non-vaccinés sont tout aussi contaminants avec le virus Delta, alors que les pays ayant le plus vaccinés connaissent des flambées de positifs ? Quel débat sur la stratégie du tout vaccinal a été organisé alors que les pays les plus avancés, comme l’Irlande, Israël voient affluer les vaccinés à l’hôpital, quel débat sur le fait que nous sommes toujours en phase expérimentale et que l’imposition du passe est une façon masquée d’imposer la vaccination, ce qui est contraire à tous les traités signés ? La faillite d’une partie du monde médiatique est donc patente, ce qui de facto transforme nos démocraties en des coquilles vides. Pourquoi dès lors s’étonner que certains rêvent de restaurer une démocratie authentique par la force ? Faut-il rappeler à notre égreneur de citations que la résistance à l’oppression fait partie du corpus des droits de l’homme ? Et quand un journaliste use de procédés relevant de la police de la pensée pour prétendre sonder le fond de l’âme d’un simple citoyen en faisant plusieurs captures d’écran de son compte Facebook, quel triste exemple ne donne-t-il pas de sa profession ?

Le monde médiatique a par conséquent énormément à balayer devant sa porte. Et ce ne sont pas les leçons de monsieur Comte qui me feront changer d’avis, surtout lorsque ce personnage manie des citations comme des grenades dégoupillées qui finissent par lui exploser en pleine figure.

Nous sombrons dans la folie un peu plus chaque jour. Le virus tueur a largement épargné les 65 ans et moins, les jeunes de moins de 30 ans n’en ont pour ainsi dire pas souffert, quant aux adolescents et aux enfants, peut-être ont-ils, dans le pire des cas, contracté un petit rhume. Pour autant, il s’agit d’injecter tout le monde. Alors que les effets secondaires sont innombrables, les cas de décès non négligeables et que l’on ne sait rien des effets à moyen et long terme de ces injections, la jeunesse devient la cible prioritaire. Pire, en Suisse, les enfants de 12 ans pourraient se faire injecter sans l’accord des parents, car ils disposeraient d’un discernement suffisant.  Les autorités mettent ainsi en oeuvre des moyens considérables pour pousser les jeunes à se faire piquer. Alors que les cas sont désormais dérisoires, la direction de nombreuses écoles organise des tests massifs pendant des semaines. La folie recouvre tout. Une dame qui décide de changer de sexe se fait donner du papa par l’enfant dont elle a accouché par insémination artificielle. L’économie est totalement ordonnée à la rentabilité du capital. L’argent, qui devrait être un simple moyen pour favoriser le développement économique en vue du bien commun, devenant sa propre finalité. Le génie génétique aboutit au façonnage d’hybride, moitié homme, moitié animal. Tout est à l’envers, tout est sans dessus-dessous. Ce n’est pas la crise du Covid qui en est à l’origine, loin de là, elle n’est qu’un accélérateur prodigieux du rejet du réel auquel les hommes sacrifient depuis des siècles. La folie qui se déchaîne désormais prend sa source dans les théories les plus délirantes promues par l’instruction publique depuis des décennies, comme celles de la négation des identités sexuelles, des invariants anthropologiques et de l’évolutionnisme  qui conduisent tout droit à celle de l’idéologie du genre et au sexualisme débridé qui veut qu’un enfant de 12 ans peut avoir des rapports sexuels consentis, comme le gouvernement suisse le soutient. Le préalable à toute cette orgie de folie réside dans la décision des hommes de se constituer un univers social et politique affranchi de toute référence à la transcendance. Or l’existence de Dieu ne relève pas de la croyance, elle est accessible à la raison depuis toujours, et elle ne cesse d’être toujours plus évidente à mesure que la recherche progresse.  Le prix Nobel de physique Alfred Kastler faisait ainsi la démonstration suivante, il y a déjà plus de 50 ans dans son livre Cette étrange matière.     

« Il est pour moi, physicien, absurde de penser que l’univers se soit fait par hasard(...). Je ne conçois pas le monde sans un créateur donc un Dieu. Pour un physicien, un seul atome est si compliqué, si riche d’intelligence que l’univers matérialiste n’a pas de sens(...). Je ne peux croire, pour parler net, que le hasard et la nécessité soit les seuls responsables de l’évolution. Des cosmonautes qui découvriraient, suir la face cachée de la lune, une usine automatique d’aluminium en plein fonctionnement n’arriveraient pas à se persuader que cette usine s’est trouvée constituée par le seul jeu fortuit des réactions physico-chimiques entre les différents éléments présents sur la surface de notre satellite. Ils se croiraient plutôt victimes d’une hallucination. Or, la moindre bactérie est une usine physico-chimique bien plus complexe et d’une organisation bien plus ingénieuse qu’une usine automatique d’aluminium »

Georges Salet, célèbre mathématicien, détaillait, dans Hasard et Certitude, qu’en considérant que la terre avait 5 milliards d’année, un tel âge permettait à peine aux seules lois du hasard de produire les combinaisons et états d’un unique gène de 1000 nucléotides à la cadence frénétique de cent mille milliards de mutations à la seconde, alors que l’homme compte plusieurs dizaines de milliers de gènes.

Le grand entomologiste J.H Fabre, rapportait les réflexions suivantes de son observations acérée de la nature :  «  A l’entomologie philosophique, j’ai à dire autre chose ; j’ai à lui faire remarquer cette profonde science des tueurs rivalisant avec celle des paralyseurs. (...) Les premiers dis-je , vivant de leur proie, frappent le gibier de mort foudroyante en les piquant dans les ganglions cervicaux. Les seconds qui veulent des conserves fraîches pour leurs larves, abolissent les mouvements en piquant le gibier dans les autres ganglions. Les uns et les autres s’adressent à la chaîne nerveuse, mais ils choisissent le point d’après le but à atteindre. S’il faut la mort, et la mort douce soudaine, sans péril pour le chasseur, la nuque est atteinte ; s’il faut la simple paralysie, la nuque est respectée, et les segments suivants, tantôt seul, tantôt trois, tantôt à peu près tous, suivant la secrète organisation de la victime, reçoivent le coup de poignard. Les paralyseurs mêmes, du moins quelques-uns connaissent la haute importance vitale des ganglions cérébraux. (...) ils le comprirent simplement et de plus avec une prudente réserve ; ils se gardent bien de plonger le styler dans ce primordial foyer de vie ; nul ne s’en avise, car le résultat serait un cadavre dédaigné de la larve. L’aranéide, elle, plante son double poignard, et seulement là ; ailleurs ce serait blessure exaltant la résistance par l’irritation. Il lui faut une venaison consommée sans retard, et brutalement elle plonge ses crochets en ce point que les autres respectent avec tant de scrupules. Si l’instinct de ces savants meurtriers n’est pas, chez les uns comme chez les autres, une prédisposition innée, inséparable de l’animal, mais bien une habitude acquise, vainement je me mets l’esprit à la torture pour comprendre comment cette habitude a pu s’acquérir. Enveloppez ces faits, tant que vous le voudrez, de nuages théoriques, vous ne parviendrez jamais à voiler leur éclatante affirmation sur un ordre préétabli. »( cité par C. Carlier dans Le Crocodile, le Cheval, l’Homme, Trois Cerveaux, Trois lois Naturelles)

Notre monde s’étant érigé contre le mystère de la transcendance est obligé désormais de multiplier les mystères les plus bancales qui soient pour progresser dans sa fuite en avant. On y adore Gaia, l’évolutionnisme, l’hédonisme, le consumérisme, le genre,  le pansexualisme, le relativisme. On y célèbre les prophètes de l’apocalypse climatique ou virale.  On y vit au rythme des peurs, des fantasmes et des chimères propagés par les médias subventionnés, appartenant aux industriels de l’armement ou au cartel bancaire. On fait jouer du scalpel contre le mystère de la vie dans le ventre même des femmes enceintes. Nous sommes en fait revenus au temps les plus obscurs, aux adorateurs de la matière dont parlait le prophète Jérémie 7 siècles avant la venue de Notre Seigneur Jésus Christ:  « Leurs rois, leurs chefs, leurs prêtres et leurs prophètes disent au bois « Tu es mon père » et à la pierre «  tu m’as mis au monde »(Jérémie 2,27).

Harnachés de prothèses informatiques, d’écrans en tous genres, cornaqués par les modélisateurs fous, les scientifiques perclus de conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique, les apprentis sorciers de Davos, nous basculons dans l’infrahumain a une vitesse exponentielle.  Celui qui a déjà médité sur le passage mystérieux de Saint Paul « Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge » (2 Thes 2, 11) voit ainsi se déployer sous ces yeux la réalisation de ce châtiment ultime divin qui consiste à abandonner les hommes à leur hostilité ou leur indifférence à son égard. Ce n’est en effet que parce que notre monde a désormais la compacité d’une pierre dans son refus de la transcendance qu’il est emporté par le fond à une vitesse vertigineuse. Faisons plus que jamais nôtre cette parole du Baptiste: "Un homme criait dans le désert. Préparez le chemin du Seigneur, faites-lui des sentiers bien droits"

Lettre écrite suite à la décision de tester les élèves hebdomadairement pendant 3 semaines.

Monsieur le directeur,

Je suis scandalisé par la décision qui a été prise de tester les élèves de votre établissement. Cela fait des mois maintenant que le seuil épidémique n’est plus atteint dans notre pays. Dans le canton du Jura c’est tout aussi flagrant. Le seuil épidémique se situe en effet autour de 70 cas pour 100000 habitants en Suisse. Il est par conséquent à la portée de tous de constater que nous nous situons en Suisse, tout autant que dans le canton du Jura, largement en-dessous de ce seuil depuis des mois. Je note, en outre, que ce seuil épidémique est toujours référé à des cas avérés d’infection, ce que les tests PCR sont bien incapables de révéler de l’avis de quantité de scientifiques, de l’OMS et du FDA. Le test PCR Drosten ne dit en effet rien de l’infectiosité d’une personne positive.

Quelques informations relatives au test PCR Drosten.

• Monsieur Pétremand, la Société de microbiologie suisse reconnaissent (j’ai des mails qui l’attestent en ma possession) également ( comme la Revue médicale suisse, l’OMS et la FDA) que le test PCR ne dit rien de l’infectiosité d’une personne positive car il ne permet pas de faire la distinction entre les matériaux vivants et les matériaux morts (1).
• La thèse que des personnes asymptomatiques puissent être contagieuses a été soutenue par monsieur Drosten sur la base d’une personne chinoise venue en Allemagne prétendument asymptomatique et contagieuse. Or un journaliste allemand a témoigné que cette personne prenait des médicaments contre des symptômes grippaux et que Drosten le savait (une procédure est en cours en Allemagne contre les mensonges de monsieur Drosten. Elle est menée par Reiner Fuellmich, l’avocat qui a conduit la procédure contre VW et obtenu sa condamnation en Allemagne pour truquage des tests antipollution). Une vaste étude chinoise sur 10 millions de personnes (2) a également révélé qu’aucun personne n’a été contaminée par un asymptomatique. La thèse des asymptomatiques contagieux renouvelle les formules du docteur Knock, que votre message reprend d’ailleurs à son compte. Elle est assurément un des piliers de la stratégie de terreur dont la jeunesse fait tout particulièrement les frais (3).
• Dans une interview accordée en 2014, Drosten a reconnu que les tests PCR ne veulent rien dire en termes d’infectiosité (ce que le concepteur du test, Karry Mullis, a également déclaré)
• En 2009, Drosten a soutenu que des millions de morts résulteraient de la grippe porcine si une vaccination de masse n’était pas pratiquée. Neil Ferguson - le prophète de l’Imperial College qui a fait pression sur les gouvernements occidentaux pour qu’ils prennent des mesures radicales au prétexte que son modèle prévoyait 500000 morts en GB, 400000 en France, 100000 en Suède, modèle totalement discrédité depuis (son code informatique étant totalement déficient) – a lui aussi annoncé des hécatombes de morts lors de la grippe porcine en 2009
• Le rapport Corman-Drosten and all à l’origine du test PCR n’a pas fait l’objet d’une analyse par les pairs avant sa publication par Eurosurveillance (4)
• Pire, le test PCR Drosten a été accepté par l’OMS avant la publication des travaux de Drosten dans Eurosurveillance
• Un des coauteurs de l’article Drosten, Olfert Landt, est le chef de la société qui a développé le test commercialisé aujourd'hui (4). Le test PCR ne permet pas d’établir que les symptômes proviennent du SRAS-Cov2 d’un autre agent pathogène. La FDA indique en deux phrases : "la mise en évidence d'un ARN viral ne suggère pas la présence d'un virus infectieux ou que le Covid 19 est l'agent responsable des symptômes cliniques", et que "ce test ne permet pas d'exclure une maladie causée par d'autres agents bactériens ou viraux" (5).
• Le Test PCR poussé à des degrés d’amplification au-delà de 35 CT révèle essentiellement des faux positifs (6). Or ils sont poussés à 45 CT en Suisse.

Je sais que ces informations franchissent difficilement le cordon sanitaire tiré autour du narratif catastrophiste par les médias de grands chemins. Mais les capacités d’analyse propres des directeurs d’école les vouent-elles à en faire les auxiliaires de la propagande, n’ont-ils aucune aptitude pour se former une opinion personnelle en dehors des sentiers battus par la doxa catastrophiste ?

Nous savions, avant la crise sanitaire, que les confinements étaient une pratique moyenâgeuse (7), ce qui a été confirmé depuis par une étude d’un des scientifiques qui fait le plus autorité à travers le monde, selon la métrique en vigueur (8) ; nous savions que l’isolement était gravement préjudiciable pour le système immunitaire (9). De plus des traitements se sont avérés concluants, comme les autorités de Mexico l’ont révélé ainsi qu’une étude récente agréée par l’une des plus prestigieuses revues scientifiques à comité de lecteurs (10).

Pour résumer, les confinements (11), les quarantaines de personnes en bonne santé dérogent au plan de pandémie de tous les pays, sont connus pour être nocifs, dangereux en cas d’épidémie car favorisant l’extension des virus. Cela était connu depuis longtemps. Mais l’Etat y a recouru. En plus, il était connu que l’isolement social qui en résulte rend plus vulnérable le système immunitaire, donc affaibli les gens, ce qui n’est surtout pas à faire en période d’épidémie.  

S’ajoute à cela que les masques sur des personnes en bonne santé n’ont jamais été envisagés dans les plans de pandémie et sont d’aucune utilité en extérieur (12) et accentue même, à l’intérieur, sans une bonne ventilation, la diffusion du virus (13). Leurs effets sur une population globale étant néfastes pour la respiration et l’oxygénation (14).

Enfin, les personnes ont été dissuadées de se faire traiter au début de l’infection. L’Etat se substituant aux médecins pour décréter qu’il n’y a aucun traitement (15). Quantité de médecins, suivant ces recommandations, ont ainsi refusé de recevoir des malades, leur disant de s’isoler et de monter à l’hôpital si leur situation se péjorait, ce qui a favorisé le développement des cas graves.  

Bref, tout a été fait au contraire du bon sens, des plans de pandémie prévus, tout a été fait dans un sens favorisant l’extension du virus et il faudrait maintenant croire l’Etat quand il dit que les injections sont la seule solution. Ce que monsieur Berset affirmait déjà en mars 2020 d’ailleurs, comme s’il était devin. Des injections produites, en outre, à la hâte par des entreprises condamnées par le passé pour des milliards de francs d’amende pour avoir falsifié leurs données ou corrompu des instances de contrôle. Des injections qui utilisent en plus une technologie Arnm qui n’a jamais été pratiquée sur des populations à une si large échelle et dont on ne connaît rien de leurs effets à moyen-long terme.  

Je prends le temps de vous écrire, car la nouvelle de ces tests hebdomadaires, constitue pour moi un élément de plus à faire figurer sur ce tableau d’horreur. Depuis une année notre jeunesse est l’une des principales victimes de cette campagne de terreur absolument abjecte. Daniel Koch a lui-même reconnu que la fermeture des écoles n’était pas nécessaire d’un point de vue épidémiologique de mars à mai 2020 (16), qu’il s’agissait d’une mesure de nature politique pour faire saisir la gravité de la situation. Des représentants du comité scientifique anglais ont pour leur part admis avoir recouru à des procédés contraires « à l’éthique » et de nature « totalitaire » pour imposer les mesures de restriction sanitaire (17), reconnaissant avoir « utilisé la peur de façon dystopique ». Nous savons également que la Covid-19 ne représente aucun réel danger pour notre jeunesse (tout particulièrement pour elle mais pas que pour elle, puisque la catégorie des 65 ans, comparativement aux 5 dernières années, n’a subi aucune surmortalité), nous savons que rien ne peut être pire pour le système immunitaire que l’anxiété et l’isolement, nous savons que les jeunes ont besoin de stabilité pour se projeter dans leur avenir et pour faire les choix importants que ce dernier requiert ! Et pourtant, nous n’avons eu de cesse de les effrayer, de leur faire adopter quantité de mesure d’évitement, de distanciation, de quarantaine, de port du masque nuisible pour leur santé. Et maintenant qu’il n’y a pratiquement plus le moindre hospitalisé dans le canton vous continuez de plus belle, maintenant qu’il suffit à une personne disposant de facultés de réflexion communes pour se rendre compte de l’énorme imposture que nous avons subie vous décidez d’en remettre une couche en faisant subir à vos élèves des tests hebdomadaires. Vous poursuivez donc, à mes yeux, dans la voie de la maltraitance. Ne comprenez-vous pas que tout cela ne peut conduire qu’à pousser nos jeunes vers une injection expérimentale, qui, je vous le rappelle, n’a été rendue possible que parce qu’il n’existerait, prétendument, aucun traitement ? Ce qui est manifestement faux.

A mes yeux, vous participez, par ces tests hebdomadaires que vous promouvez, à une entreprise consistant à pousser les jeunes à se faire injecter. Mais il n’est pas trop tard pour faire marche arrière. Cessez de jouer avec les peurs, cessez de pousser les jeunes à se faire injecter avec des produits expérimentaux qui n’ont de toute façon plus la moindre légitimité puisqu’il existe des traitements dont les effets positifs en phase précoce sont établis. J’en appelle à votre conscience, à votre sens moral, à votre sens des responsabilités. Vous ne pourrez pas dire dans une année, si on persiste à pousser les jeunes à se faire injecter et que des élèves ayant fréquenté votre établissement en subissent des dommages, que vous ne saviez pas. Si vous ne vous êtes pas opposés à ces tests, ces dommages (même à court terme les alertes se multiplient 18) vous seront directement imputables. Tout est à l’évidence totalement aberrant et dévastateur dans la gestion de cette crise. Inutile d’en rajouter encore !

Bien cordialement

• (1)www.fda.gov/media/134922/download

www.who.int/news/item/20-01-2021-who-information-notice-for-ivd-users-2020-05

www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2007/revue-medicale-suisse-106/pcr-en-microbiologie-de-l-amplification-de-l-adn-a-l-interpretation-du-resultat

• (2) www.nature.com/articles/s41467-020-19802-w
• (3) Dans la célèbre pièce de Jules Romain, le Dr Knock parvient à sidérer tout un village et à satisfaire sa soif de pouvoir au moyen de procédés manipulatoires identiques à ceux mis en œuvre durant la crise sanitaire : « Les gens bien portants sont des malades qui s'ignorent ! ». « Car leur tort, c'est de dormir dans une sécurité trompeuse, dont les réveille trop tard le coup de foudre de la maladie. »
• (4) www.cormandrostenreview.com/report/
• (5) www.fda.gov/media/134922/download
• (6) www.academic.oup.com/cid/advance-article/doi/10.1093/cid/ciaa1491/5912603

•  (7) Depuis 600 ans la « quarantaine n’est absolument pas la solution » explique, pour regretter ce que nous avons vécu, l’historien Patrick Zylberman www.franceculture.fr/histoire/depuis-600-ans-la-quarantaine-nest-absolument-pas-une-solution 

Le Professeur Olivier Faure, historien de la santé, explique, lui aussi, que la confinement ne permet pas de ralentir ou de juguler une épidémie, au contraire, il tend à produire une flambée de cas graves tout en produisant des dommages collatéraux majeurs.  

« Nous avons eu recours à une mesure médiévale pour lutter contre une pandémie du XXIe siècle » explique ainsi Olivier Faure.www.lecho.be/opinions/carte-blanche/nous-avons-eu-recours-a-une-mesure-medievale-pour-lutter-contre-une-pandemie-du-xxie-siecle/10228269.html  

Par ailleurs, le docteur Donald Henderson, qui a été le chercheur qui a le plus contribué au monde pour éradiquer la variole, exposait en 2006 déjà : « les confinements ont des conséquences à grande échelle si extrêmes ( confinement forcé des personnes malades avec des personnes bien portantes ; restriction complète des mouvements de larges populations ; difficulté d’acheminer des fournitures essentielles, lien social détruit), cette mesure d’atténuation devra être éliminées de toute considération sérieuse. » (ici l’étude d’Henderson : : www.upmc-biosecurity.org/website/resources/publications/2006/2006-09-15-diseasemitigationcontrolpandemicflu.html) 

• (8) La récente étude du professeur Joan Ioannidis de Stanford ( l’un des scientifiques qui fait le plus autorité à travers le monde) a confirmé que les mesures de restriction lourdes prises pendant la crise (fermeture des écoles, des magasins, restaurants, des salles de sport, des théâtre...) n’ont aucune incidence sur la diffusion du virus : www.pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33400268/
• (9) Les confinements réduisent évidemment les interactions sociales ce qui engendre un effondrement du système immunitaire. Cela est également su depuis de nombreuses années. Techniquement l’isolement social double le risque de mortalité de la population entière. Cela crée des phénomènes inflammatoires avec une élévation du taux de cytokines. Or la tempête de cytokines était ce qui faisait le plus peur par rapport aux troubles de la coagulation avec la covid, c’est caractéristique des formes graves de covid. Ici une étude qui en fait état :  www.journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.1000316 
• (10) A Mexico les autorités de la ville ont constaté une baisse des hospitalisations jusqu’à 76% suite à la prescription de l’Ivermectinewww.archyde.com/mexico-city-says-ivermectin-reduced-hospitalizations-between-52-and-76/

www.mediterranee-infection.com/wp-content/uploads/2020/04/MS-IHU-Preprint.pdf?fbclid=IwAR1SM6Adovmg-k3lDmMGRZKFOEKYvte_yQpOSLkQlaCvBjBDhRUFkJ9bQr4

Etude reprise par la revue : International Journal of Infectious Diseases

• (11) La contestation des confinements relève donc d’un savoir à la fois historique et scientifique. Aujourd’hui, de nombreux scientifiques, dans le monde entier, se dressent contre ce qui nous a été imposé : voire la déclaration de Great Barrington signée par plus de 14 000 scientifiques médicaux et de santé publique et plus de 43000 médecins www.gbdeclaration.org/view-signatures/ 

Cette déclaration a été lancée par 3 épidémiologistes des plus grandes universités du monde : celle de Stanford, de Harvard et d’Oxford.  A noter que ces mesures de confinement et quarantaine ne faisaient pas partie des plans de pandémie dans l’essentiel des pays occidentaux.  

• (12) Sur ce point, le fait de devoir en appeler au miracle (comme l’ont fait les médias en Suisse et notamment le Quotidien jurassien) pour expliquer l’absence de propagation en extérieur à la suite de la manifestation de Moutier suffit à lui seul de démontrer la parfaite inutilité du masque à l’extérieur. Rappelons que les manifestations géantes se sont répétées partout dans le monde sans occasionner des reprises épidémiques, que cela soit durant les manifestations des Black lives matter en 2020, lors des manifestations pour le climat ou lors des carnavals de Marseille et de Guadeloupe récemment.  
• (13) Plus grave encore, une récente étude du MIT (Massachusetts Institute of Technology, l’un des instituts de recherche les plus puissants au monde) démontre également que son port en intérieur accentue la production des fameuses gouttelettes et donc la propagation du virus, à moins qu’un système de ventilation ne soit mis en œuvre. 

www.ladepeche.fr/2021/04/24/covid-19-la-distanciation-physique-inutile-pour-limiter-la-transmission-du-virus-9507942.php?fbclid=IwAR2YISV3Do0p7uqdcE3dD8Cs0GBm0qYLaKwjW4q2_irizC0Ns4X-3zA_lfc 

• (14) Le port du masque s’avère donc inutile en extérieur, vecteur d’une contamination accrue à l’intérieur en l’absence d’un système de ventilation adéquate et nuisible tout cours en population générale. Ce dernier point est révélé dans une étude dans l’ International Journal of Environmental Research amd Public Health  par une équipe de chercheurs et médecins allemands (www.mdpi.com/1660-4601/18/8/4344) 

Voici ce que dit cette étude : « Dans cet article, nous faisons référence à la détérioration psychologique et physique ainsi qu'aux multiples symptômes décrits en raison de leur présentation cohérente, récurrente et uniforme dans différentes disciplines comme un syndrome d'épuisement induit par le masque (MIES). Nous avons objectivé l'évaluation des changements dans la physiologie respiratoire des porteurs de masque avec une corrélation significative de la chute d'O2 et de la fatigue (p< 0,05), une cooccurrence groupée de la déficience respiratoire et de la chute d'O2 (67%), du masque N95 et de la montée de CO2 (82%), du masque N95 et de la chute d'O2 (72%), du masque N95 et des maux de tête (60%), de la déficience respiratoire et de l'élévation de température (88%), mais aussi de l'élévation de température et de l'humidité (100%) sous les masques. »   

• (15) L’Etat s’est en effet érigé en médecin, interdisant certains traitements (le cas en Suisse en avril-mai pour l'hydroxychloroquine pour les médecins libéraux), ou décrétant que les traitements n’existaient pas. C’est le cas dans le canton du Jura où un tout ménage a été envoyé à chaque foyer pour soutenir qu’il n’y avait pas de traitement. 
• (16) www.20min.ch/fr/story/daniel-koch-la-question-du-masque-est-surfaite-303582959508
• (17) www.telegraph.co.uk/news/2021/05/14/scientists-admit-totalitarian-use-fear-control-behaviour-covid/
• (18) Les injections favorisent les myocardites chez certains jeunes, comme en témoigne cette journaliste de la télévision israélienne :www.twitter.com/sarahPGZ/status/1398607223371227136?s=19&fbclid=IwAR3K7QGSZ45ttuilUlaR6pdxLt1LNFY5HjNWI7DTNSXny4gUmBCOUvLkH5Q

Aux Usa les mêmes problèmes ont aussi surgi : www.cogiito.com/a-la-une/18-adolescents-du-connecticut-hospitalises-pour-des-problemes-cardiaques-apres-avoir-recu-le-vaccin-covid-la-maison-blanche-affirme-que-les-jeunes-devraient-quand-meme-se-faire-vacciner/?fbclid=IwAR2Y3BGvAkzGPX7j5SX2pUNQPpaTbRB0fXY2O8qoLjdMb9FUnEz6_xxuZls

Un article d'une densité exceptionnelle de Pierre Hillard sur les objectifs que poursuivent les globalistes.

Mondialisme : "La Bête de l’événement est là et elle arrive"

Introduction

« La Bête de l’événement est là et elle arrive. »

C’est par cette expression que le président Macron s’est exprimé lors d’un entretien tenu devant la rédactrice en chef du Financial Times, le 14 avril 2020 [1]. Par ces propos, nous avons l’officialisation d’un phénomène de plus en plus visible, la marque de l’Antéchrist. Nous pouvons affirmer que ce cycle fut amorcé d’une manière officielle au début du XVIe siècle via la Renaissance et la Réforme, même si, bien entendu, de nombreux éléments en ont pavé le chemin les siècles précédents (influence de la synagogue aveugle et de ses outils : le Talmud et la Kabbale ; sans en oublier leurs fruits comme le catharisme, le hussisme, etc). En 2021, nous arrivons à la fin d’un cycle censé aboutir à une gouvernance mondiale éradiquant la Révélation.

La suite ici

Ce que nous vivons relève certes d’un projet planifié et coordonné par les élites globalistes. Celles-ci ont en effet décidé depuis très longtemps de retourner comme des vieilles chaussettes toutes les valeurs traditionnelles ( famille, sobriété, respect des aînés, goût pour l’effort, virilité, au sens de capacité de résister aux pulsions) sous prétexte de liberté, d’égalité, de pride et plume dans le cul....Le but de la manœuvre ayant toujours été de créer un monde renouvelé et mondialement unifié sous la botte des grands prédateurs de la finance et de l'économie. C’est là tout le sens de l’opération Big Reset dont la crise covid n’est qu’une des séquences. La séquences qui va suivre - à travers laquelle les globalistes espèrent définitivement accoucher de leur société totalitaire mondiale - accouchera d’une crise économique gigantesque qui verra exploser les bulles immobilières, financières et monétaires. Pourtant, si ce projet couve depuis longtemps, si des moyens considérables ont été déployés, il ne faut jamais oublier que tout cela n’a pu se réaliser qu’avec le concours des masses, par leur servilité, leur goût pour les futilités, leur soif de jouissance. Etienne de la Boétie, il y a près de 500 ans en faisait déjà l’amer constat :« Il n’est pas croyable comme le peuple, dès lors qu’il est assujetti, tombe si soudain en un tel et si profond oubli de la franchise, qu’il n’est pas possible qu’il se réveille pour la ravoir, servant si franchement et tant volontiers qu’on dirait, à le voir, qu’il a non pas perdu sa liberté, mais gagné sa servitude. »Et rien de tel que l’abêtissement, la promotion du désordre sexuel ( d’où l’on mesure mieux le sens réel de la prétendue libération sexuelle) et des jeux de toutes sortes pour avilir et soumettre un peuple :« Mais cette ruse de tyrans d’abêtir leurs sujets ne se peut pas connaître plus clairement que Cyrus fit envers les Lydiens, après qu’il se fut emparé de Sardis, la maîtresse ville de Lydie, et qu’il eut pris à merci Crésus, ce tant riche roi, et l’eut amené quand et soi : on lui apporta nouvelles que les Sardains s’étaient révoltés ; il les eut bientôt réduits sous sa main ; mais, ne voulant pas ni mettre à sac une tant belle ville, ni être toujours en peine d’y tenir une armée pour la garder, il s’avisa d’un grand expédient pour s’en assurer : il y établit des bordels, des tavernes et jeux publics, et fit publier une ordonnance que les habitants eussent à en faire état. Il se trouva si bien de cette garnison que jamais depuis contre les Lydiens il ne fallut tirer un coup d’épée. Ces pauvres et misérables gens s’amusèrent à inventer toutes sortes de jeux, si bien que les Latins en ont tiré leur mot, et ce que nous appelons passe-temps, ils l’appellent ludi, comme s’ils voulaient dire Lydi. »