Le rejet de la transcendance mène à la folie !

Nous sombrons dans la folie un peu plus chaque jour. Le virus tueur a largement épargné les 65 ans et moins, les jeunes de moins de 30 ans n’en ont pour ainsi dire pas souffert, quant aux adolescents et aux enfants, peut-être ont-ils, dans le pire des cas, contracté un petit rhume. Pour autant, il s’agit d’injecter tout le monde. Alors que les effets secondaires sont innombrables, les cas de décès non négligeables et que l’on ne sait rien des effets à moyen et long terme de ces injections, la jeunesse devient la cible prioritaire. Pire, en Suisse, les enfants de 12 ans pourraient se faire injecter sans l’accord des parents, car ils disposeraient d’un discernement suffisant.  Les autorités mettent ainsi en oeuvre des moyens considérables pour pousser les jeunes à se faire piquer. Alors que les cas sont désormais dérisoires, la direction de nombreuses écoles organise des tests massifs pendant des semaines. La folie recouvre tout. Une dame qui décide de changer de sexe se fait donner du papa par l’enfant dont elle a accouché par insémination artificielle. L’économie est totalement ordonnée à la rentabilité du capital. L’argent, qui devrait être un simple moyen pour favoriser le développement économique en vue du bien commun, devenant sa propre finalité. Le génie génétique aboutit au façonnage d’hybride, moitié homme, moitié animal. Tout est à l’envers, tout est sans dessus-dessous. Ce n’est pas la crise du Covid qui en est à l’origine, loin de là, elle n’est qu’un accélérateur prodigieux du rejet du réel auquel les hommes sacrifient depuis des siècles. La folie qui se déchaîne désormais prend sa source dans les théories les plus délirantes promues par l’instruction publique depuis des décennies, comme celles de la négation des identités sexuelles, des invariants anthropologiques et de l’évolutionnisme  qui conduisent tout droit à celle de l’idéologie du genre et au sexualisme débridé qui veut qu’un enfant de 12 ans peut avoir des rapports sexuels consentis, comme le gouvernement suisse le soutient. Le préalable à toute cette orgie de folie réside dans la décision des hommes de se constituer un univers social et politique affranchi de toute référence à la transcendance. Or l’existence de Dieu ne relève pas de la croyance, elle est accessible à la raison depuis toujours, et elle ne cesse d’être toujours plus évidente à mesure que la recherche progresse.  Le prix Nobel de physique Alfred Kastler faisait ainsi la démonstration suivante, il y a déjà plus de 50 ans dans son livre Cette étrange matière.     

« Il est pour moi, physicien, absurde de penser que l’univers se soit fait par hasard(…). Je ne conçois pas le monde sans un créateur donc un Dieu. Pour un physicien, un seul atome est si compliqué, si riche d’intelligence que l’univers matérialiste n’a pas de sens(…). Je ne peux croire, pour parler net, que le hasard et la nécessité soit les seuls responsables de l’évolution. Des cosmonautes qui découvriraient, suir la face cachée de la lune, une usine automatique d’aluminium en plein fonctionnement n’arriveraient pas à se persuader que cette usine s’est trouvée constituée par le seul jeu fortuit des réactions physico-chimiques entre les différents éléments présents sur la surface de notre satellite. Ils se croiraient plutôt victimes d’une hallucination. Or, la moindre bactérie est une usine physico-chimique bien plus complexe et d’une organisation bien plus ingénieuse qu’une usine automatique d’aluminium »

Georges Salet, célèbre mathématicien, détaillait, dans Hasard et Certitude, qu’en considérant que la terre avait 5 milliards d’année, un tel âge permettait à peine aux seules lois du hasard de produire les combinaisons et états d’un unique gène de 1000 nucléotides à la cadence frénétique de cent mille milliards de mutations à la seconde, alors que l’homme compte plusieurs dizaines de milliers de gènes.

Le grand entomologiste J.H Fabre, rapportait les réflexions suivantes de son observations acérée de la nature :  «  A l’entomologie philosophique, j’ai à dire autre chose ; j’ai à lui faire remarquer cette profonde science des tueurs rivalisant avec celle des paralyseurs. (…) Les premiers dis-je , vivant de leur proie, frappent le gibier de mort foudroyante en les piquant dans les ganglions cervicaux. Les seconds qui veulent des conserves fraîches pour leurs larves, abolissent les mouvements en piquant le gibier dans les autres ganglions. Les uns et les autres s’adressent à la chaîne nerveuse, mais ils choisissent le point d’après le but à atteindre. S’il faut la mort, et la mort douce soudaine, sans péril pour le chasseur, la nuque est atteinte ; s’il faut la simple paralysie, la nuque est respectée, et les segments suivants, tantôt seul, tantôt trois, tantôt à peu près tous, suivant la secrète organisation de la victime, reçoivent le coup de poignard. Les paralyseurs mêmes, du moins quelques-uns connaissent la haute importance vitale des ganglions cérébraux. (…) ils le comprirent simplement et de plus avec une prudente réserve ; ils se gardent bien de plonger le styler dans ce primordial foyer de vie ; nul ne s’en avise, car le résultat serait un cadavre dédaigné de la larve. L’aranéide, elle, plante son double poignard, et seulement là ; ailleurs ce serait blessure exaltant la résistance par l’irritation. Il lui faut une venaison consommée sans retard, et brutalement elle plonge ses crochets en ce point que les autres respectent avec tant de scrupules. Si l’instinct de ces savants meurtriers n’est pas, chez les uns comme chez les autres, une prédisposition innée, inséparable de l’animal, mais bien une habitude acquise, vainement je me mets l’esprit à la torture pour comprendre comment cette habitude a pu s’acquérir. Enveloppez ces faits, tant que vous le voudrez, de nuages théoriques, vous ne parviendrez jamais à voiler leur éclatante affirmation sur un ordre préétabli. »( cité par C. Carlier dans Le Crocodile, le Cheval, l’Homme, Trois Cerveaux, Trois lois Naturelles)

Notre monde s’étant érigé contre le mystère de la transcendance est obligé désormais de multiplier les mystères les plus bancales qui soient pour progresser dans sa fuite en avant. On y adore Gaia, l’évolutionnisme, l’hédonisme, le consumérisme, le genre,  le pansexualisme, le relativisme. On y célèbre les prophètes de l’apocalypse climatique ou virale.  On y vit au rythme des peurs, des fantasmes et des chimères propagés par les médias subventionnés, appartenant aux industriels de l’armement ou au cartel bancaire. On fait jouer du scalpel contre le mystère de la vie dans le ventre même des femmes enceintes. Nous sommes en fait revenus au temps les plus obscurs, aux adorateurs de la matière dont parlait le prophète Jérémie 7 siècles avant la venue de Notre Seigneur Jésus Christ:  « Leurs rois, leurs chefs, leurs prêtres et leurs prophètes disent au bois « Tu es mon père » et à la pierre «  tu m’as mis au monde »(Jérémie 2,27).

Harnachés de prothèses informatiques, d’écrans en tous genres, cornaqués par les modélisateurs fous, les scientifiques perclus de conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique, les apprentis sorciers de Davos, nous basculons dans l’infrahumain a une vitesse exponentielle.  Celui qui a déjà médité sur le passage mystérieux de Saint Paul « Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge » (2 Thes 2, 11) voit ainsi se déployer sous ces yeux la réalisation de ce châtiment ultime divin qui consiste à abandonner les hommes à leur hostilité ou leur indifférence à son égard. Ce n’est en effet que parce que notre monde a désormais la compacité d’une pierre dans son refus de la transcendance qu’il est emporté par le fond à une vitesse vertigineuse. Faisons plus que jamais nôtre cette parole du Baptiste: “Un homme criait dans le désert. Préparez le chemin du Seigneur, faites-lui des sentiers bien droits