Le Big Reset dans l’histoire

Bon on est d’accord, là ils sont passés à l’offensive à un degré de magnitude qui ne figure pas sur l’échelle de Richter. Ils en rêvaient depuis des décennies de ce sprint final où ils allaient enfin pouvoir réduire en bouillie l’occident et ses peuples, préalablement et diligemment abrutis à la télévision, à Hollywood, à la bagnole, au loisir, à la consommation depuis 1945 minimum. Tant qu’il ne sera pas relégué à fond cale à croupir dans ses déjections, jamais ils ne lui pardonneront, à l’occident, d’avoir été le porteur dans le monde du logos chrétien et du logos grec. Y a pas à dire, ils ont de la suite dans les idées et une sacrée capacité à ronger leur frein. Ils nous ont fourré de farce démocratique pendant des siècles tout en nous faisant rôtir à la broche à petit feu sans qu’on s’en aperçoive. Parfois, ils ont quand même dû accélérer un peu brutalement la dynamique, 2 guerres mondiales dans ta face, mai 68, le 11 septembre, tous ces trucs-là ne se font pas sans un certain fracas, certes. Pour le reste, suffit de laisser opérer la logique de la crétinisation généralisée et du moi avide des mêmes babioles que celles dont il voit son voisin se pourlécher. Tu fais monter tout ce petit monde sur le théâtre démocratique et il te joue pile poil la partition que tu attends de lui. Quand le système est en surchauffe, à cause de tout le pognon de la dette sorti de nulle part qui huile ses rouages, tu fais péter un gros truc ou tu cries au virus tueur, ça tétanise, ça crée un esprit de corps, autour de la nation, de la patrie, de la santé en danger, la tienne, celle de papi, de mamie ou du chien. Ca offre plein d’opportunités pour pousser un peu plus loin le processus. Ils n’en sont pas à leur galop d’essai avec le virus tueur. C’est juste que maintenant, on est à point avec toute cette bonne farce démocratique dans le fion, ils vont pouvoir passer vraiment à table.

C’est tout con à comprendre, les options profondes que prennent un Etat, une société, en régime de démocratie faussée, se jouent loin du théâtre des élections, qui n’est qu’une scène de pure diversion. Vous en voulez un autre exemple bien précis dans l’histoire de big Reset ? Lorgnez du côté de la nuit 4 août 1789. C’est là que leur démocratie a acquis ses lettres de noblesse. Pour toutes les personnes biberonnées à l’histoire officielle, la nuit du 4 août 1789 est synonyme de l’abolition des privilèges que se seraient arrogés indûment noblesse et haut clergé. Dans un grand acte de vie démocratique, les députés de l’Assemblée Nationale les auraient abolis. Or les privilèges, sous l’ancien régime, constituaient en fait tous les droits chèrement conquis par les villes, les régions, les différents corps de métiers. La nuit de 4 août les balaya d’un coup. Un peu comme si on abolissait en une nuit code civile, code pénale, droit de propriété. Tout le savant équilibre qu’assuraient « les privilèges », tenant compte des particularités et spécificités de chacun, furent ainsi mis par terre pour livrer la société au principe du libéralisme sauvage (par le décret Allarde et la loi le Chapelier qui suivront), c’est-à-dire abandonnant l’ouvrier pieds et poings liés entre les mains des détenteurs du capital alors qu’auparavant chaque corps de métier était organisé avait mesure, subtilité, au point qu’existaient, dans la plupart des corporations, des protections équivalentes à nos assurances en cas de maladie ou accident et des caisses de retraite pour les plus âgés (Il faudra attendre plus d’un siècle pour que pareilles protections puissent renaître). En une nuit, tout fut nivelé pour être livré au juridisme abstrait et à la logique prédatrice du libéralisme sauvage dépouillant les ouvriers et les personnes vulnérables de toutes protections. Mais comment se produisit ce grand Reset ? C’est là que l’histoire éclaire sur ce que nous vivons.

Hubert Lamarle(*) explique que préalablement à ce vote du 4 août 1789, les hommes du duc d’Orléans ( futur Philipe-Egalité, père du futur roi Louis-Philippe)  semèrent la terreur pendant des jours en propageant des rumeurs de troubles, de massacres et de pillages. La stratégie est semblable à celle dont usent les globalistes et leurs médias de nos jours en martelant leur narratif catastrophiste relatif au coronavirus, manipulant la science, faussant les données, dénaturant les faits. En 1789, comme actuellement, le peuple fut saisi d’épouvante, et se mit à craindre pour sa famille, ses terres, sa subsistance. En plus des émeutes et des massacres, que le duc d’Orléans organisa en arrière-fond, celui-ci offrit en outre, la nuit du 4 août, un grand banquet, y invitant les députés par l’intermédiaire de ses fidèles du club breton et avec l’aide de ses amis les ducs d’Aiguillon et de la Rochefoucauld. Les députés arrivèrent ivres, pour beaucoup d’entre eux, dans la salle de l’Assemblée Nationale où le Guen de Kérangal, député breton, monta à la tribune et scandalisa l’Assemblée en expliquant que les privilèges avaient conduit les seigneurs, au Moyen âge, à obliger les serfs à : « passer les nuits à battre les étangs pour empêcher les grenouilles de troubler le sommeil de leurs voluptueux seigneurs. » Un mensonge équivalent à la légende du droit de cuissage, que continue de propager nombre de manuels d’histoire, ou à l’actuel narratif des globalistes qui présentent la normalité, à laquelle le coronavirus nous a heureusement fait tourner le dos, comme une « machine apocalyptique ».

Nous vivons, avec les moyens de propagande actuels, la même mise en condition des peuples et du personnel politique s’illusionnant sur la réalité de notre monde, ignorant tout des objectifs que poursuivent les forces qui travaillent en profondeur notre réalité. A l’échelle du monde, les globalistes mènent une campagne de terreur et les politiciens, ivres de leur aveuglement et de leur ignorance consentie, jouent la partition préparée pour eux par les globalistes pour précipiter nos sociétés dans les joies du Big Reset d’où ils sortiront un ordre nouveau : l’écolo-communisme 2.0

(*) « Philipe-Egalité, grand maître de la Révolution »