La manifestation d’Altorf, prévue le 10 avril prochain, n’a pas reçu d’autorisation, au motif que les participants de la manifestation de Liestal du week-end dernier ont refusé de se mettre un torchon sur la tronche pour empêcher la propagation du virus tueur ce qui expliquerait la hausse récente des contaminations. Ben voyons ! Avec leurs tests poussés à 45 CT toute personne un tant soit peu sensée sait très bien que les dés sont pipés. Cette interdiction complique les choses mais elle est aussi le signe que la peur est en train de changer de camp. Nous le savons, les terroristes sanitaires sont prêts à tous les mensonges, à bafouer tous les principes dont ils prétendent se réclamer, mais en même temps ce ne sont que des lopettes qui se font dessus plus vite que leur ombre. Si la contestation monte dans la rue, ils vont vite rentrer dans leur niche.
Le totalitarisme écolo-communiste qui menace de nous engloutir prospère par des voies non-aversives(*), la révolution qui le porte depuis 30 ans ne repose que sur la manipulation des masses, par le travail de sape du système éducatif et médiatique. Alexandre Zinoviev, le grand dissident soviétique, l’avait parfaitement perçu dès la fin des années 90 : « Nous sommes dans une époque post idéologique mais en réalité la supra-idéologie du monde occidental diffusée au cours des 20 dernières années est bien plus forte que l’idéologie communiste ou national-socialiste. »(cité par Nicolas Bonnal dans Si quelques résistants…)
A la même époque, Pierre Bourdieu expliquait, quant à lui, que les médias sont parmi les principaux rouages de cette mécanique d’asservissement: « Les médias contrôlent l’accès à l’espace public. Toutes les tentatives pour faire parvenir jusqu’au public le plus vaste un message dissonant ou dissident se heurtent à la barrière du journalisme. »( Pierre Bourdieu, entretien accordé au journal L’USMAG, novembre 1999). Et rien de plus éclairant, pour comprendre la réelle nature des interdictions de manifester qui nous sont faites, que les analyses de Guy Debord, à la fin des années 80 : « Jamais censure n’a été plus parfaite. Jamais l’opinion de ceux à qui l’on fait croire encore, dans quelque pays, qu’ils sont restés des citoyens libres, n’a été moins autorisées à se faire connaître, chaque fois qu’il s’agit d’un choix qui affectera leur vie réelle. » (Commentaires sur la société du spectacle). Ce qu’il faut donc bien saisir, c’est que la mise sous l’éteignoir de nos libertés à la faveur de l’opération grippe 19, procède d’une dynamique révolutionnaire engagée depuis longtemps, d’une vaste opération de déconstruction de nos repères moraux traditionnels, de mise en place d’un appareil de propagande médiatico-étatique et de manipulation des mentalités destinée à nous conditionner et à nous faire adhérer à la société future que les grands prédateurs du capitalisme financier en phase terminale cherchent à accoucher pour pérenniser leurs privilèges.
(*) Terme consacré par Pascal Bernardin dans son maître livre L’Empire écologique. Non-aversif au sens de procédé rampant, ne s’exposant pas, ne brutalisant pas, tâchant de susciter le moins d’aversion possible, par le biais des institutions, des agences de l’Onu, de réseaux d’influence. Oeuvre de l’ombre des créatures lâches, des petites lopettes encore une fois.