Hypothèse métaphysique et théologique sur la crise du COVID-1984

L’homme, depuis plus de deux siècles, est toujours plus jaloux de sa raison, au point de ne plus pouvoir accepter de l’ordonner à un Etre rationnel qui lui soit infiniment supérieur.. Cette jalousie a d’abord pris la voie du naturalisme, puis du rationalisme, puis celle de l’idéalisme, enchevêtré au matérialisme ( dialectique hégélienne et marxiste s’adossant l’une à l’autre), pour s’achever dans une négation totale du réel et le triomphe du subjectivisme dans la post-modernité ( négation des identités sexuelles, des identité nationales et civilisationnelle, avortement, théorie de l’évolution dont on endoctrine nos enfants dès l’école primaire) Le résultat en est une négation totale de ce qui a permis l’émergence de la science : le postulat métaphysique que les lois de l’univers sont intangibles, réglées par un Être supérieur douée d’une Rationalité suprême appelée Logos. Le dualisme ontologique (réalité de l’Etre divin qui pose l’être créé en dehors de lui) a été le socle de l’appréhension rationnelle du monde, il lui a donné son élan décisif, car il posait que l’homme, à l’image de Dieu, peut accéder ( tout du moins partiellement et de manière progressive) à l’ordre rationnel que Dieu a mis dans la création. La métaphysique moderne en niant l’Etre suprême en est revenue au monisme antique, ouvrant la porte au retour de l’irrationnel païen. Le christianisme avait exclu l’irrationnel du cosmos, la métaphysique moderne le ramène en force en son sein. On pourrait parler d’un irrationnel au carré car agissant au cœur même d’une société qui se croit régie par la rationalité (en fait une rationalité dégénérée depuis 2 siècles d’étouffement du dualisme ontologique). De nouvelles idoles émergent et de très anciennes font leur réapparition. On ne vénère plus le Dieu Trinitaire, Créateur, mais la matière, la nature, le hasard, le soleil, Gaia et naturellement l’homme. Ultimement, en limitant le réel au quantifiable, au calculable ou à l’observable, le matérialisme ne fait que couper l’homme de la réalité dans ses dimensions diverses sous prétexte de rationalité. D’où cette crise du Covid-1984 qui résulte de la négation du réel dans toute sa splendeur, notamment permise par des outils mathématiques « hors sols », comme les modèles de Neil Ferguson ou de la Task Force qui rendent la gestion de cette crise folle, irrationnelle. Ce qui s’atteste par les annonces contradictoires sur les masques se succédant les unes aux autres, la violation du droit de prescription des médecins, les confinement au mépris des connaissances modernes liées aux épidémies, l’importance démesurée donnée au big pharma et la corruption qu’elle entraîne, les attentes relatives au vaccin, alors que sa réalisation doit normalement prendre des années, les peurs apocalyptique et les décomptes catastrophistes, alors que la létalité du Covid-1984 est de l’ordre d’une grippe, la censure, le recours à des tests qui de l’avis de tous les scientifiques sont impropres à établir des diagnostics, le suivisme de l’immense partie de la population incapable de s’élaborer une réflexion personnelle. Naturellement des êtres malfaisants poursuivent un objectif précis avec cette crise, ils ont une parfaite conscience des raisons et finalités objectives qu’elle sert ( Big Reset) et suscitent et instrumentalisent les peurs, l’irrationalité des masses. Mais si les décisions, toutes plus incohérentes les unes que les autres, ont pu être prises sans que la population ne s’insurge (pour l’instant), c’est que les peuples et les dirigeants ( qui ne sont pas tous au courant des enjeux finaux  objectifs de cette crise et dont les positionnements doivent être largement mis sur le compte de leur irrationnalité et leur moutonnisme) ont perdu tout recul rationnel. Sous cet angle, cette crise peut être comprise comme un châtiment divin. Dieu abandonnant les hommes à la logique folle, irrationnelle auquel conduit la négation du dualisme ontologique et de sa révélation depuis des siècles. « Vous avez voulu vous créer un monde à votre image et convenance, ne l’ordonnant pas à votre Créateur eh bien voyez les conséquences où mène votre orgueil ? Partout la division, partout l’incompréhension entre les hommes, les manipulations, les opérations noires, partout les peuples s’émiettent faute d’avoir une vision commune de leur avenir, de leurs aspirations ! ». Naturellement, comme le bon père de la parabole du fils prodigue, Il attend, les bras grands ouverts, que nous fassions repentance.  Mais, l’humanité ne prend pas la voie de ce retour et il est fort à craindre qu’elle ne continue de s’enfoncer encore un peu plus dans les ténèbres où les fils de la mort la conduisent.