De la servitude volontaire!

Ce que nous vivons relève certes d’un projet planifié et coordonné par les élites globalistes. Celles-ci ont en effet décidé depuis très longtemps de retourner comme des vieilles chaussettes toutes les valeurs traditionnelles ( famille, sobriété, respect des aînés, goût pour l’effort, virilité, au sens de capacité de résister aux pulsions) sous prétexte de liberté, d’égalité, de pride et plume dans le cul….Le but de la manœuvre ayant toujours été de créer un monde renouvelé et mondialement unifié sous la botte des grands prédateurs de la finance et de l’économie. C’est là tout le sens de l’opération Big Reset dont la crise covid n’est qu’une des séquences. La séquences qui va suivre – à travers laquelle les globalistes espèrent définitivement accoucher de leur société totalitaire mondiale – accouchera d’une crise économique gigantesque qui verra exploser les bulles immobilières, financières et monétaires. Pourtant, si ce projet couve depuis longtemps, si des moyens considérables ont été déployés, il ne faut jamais oublier que tout cela n’a pu se réaliser qu’avec le concours des masses, par leur servilité, leur goût pour les futilités, leur soif de jouissance. Etienne de la Boétie, il y a près de 500 ans en faisait déjà l’amer constat :« Il n’est pas croyable comme le peuple, dès lors qu’il est assujetti, tombe si soudain en un tel et si profond oubli de la franchise, qu’il n’est pas possible qu’il se réveille pour la ravoir, servant si franchement et tant volontiers qu’on dirait, à le voir, qu’il a non pas perdu sa liberté, mais gagné sa servitude. »Et rien de tel que l’abêtissement, la promotion du désordre sexuel ( d’où l’on mesure mieux le sens réel de la prétendue libération sexuelle) et des jeux de toutes sortes pour avilir et soumettre un peuple :« Mais cette ruse de tyrans d’abêtir leurs sujets ne se peut pas connaître plus clairement que Cyrus fit envers les Lydiens, après qu’il se fut emparé de Sardis, la maîtresse ville de Lydie, et qu’il eut pris à merci Crésus, ce tant riche roi, et l’eut amené quand et soi : on lui apporta nouvelles que les Sardains s’étaient révoltés ; il les eut bientôt réduits sous sa main ; mais, ne voulant pas ni mettre à sac une tant belle ville, ni être toujours en peine d’y tenir une armée pour la garder, il s’avisa d’un grand expédient pour s’en assurer : il y établit des bordels, des tavernes et jeux publics, et fit publier une ordonnance que les habitants eussent à en faire état. Il se trouva si bien de cette garnison que jamais depuis contre les Lydiens il ne fallut tirer un coup d’épée. Ces pauvres et misérables gens s’amusèrent à inventer toutes sortes de jeux, si bien que les Latins en ont tiré leur mot, et ce que nous appelons passe-temps, ils l’appellent ludi, comme s’ils voulaient dire Lydi. »