Quand des journalistes se noient dans leurs incohérences (1)
Réponse à l’article de François Comte de RFJ sur la manifestation du 13 septembre à Delémont, intitulé « Quand les masques tombent à la manif anti-pass. » François Comte n’a pas aimé la manifestation de lundi. C’est peu de dire que sa sensibilité délicate de fin lettré en a été meurtrie, lui qui, d’entrée de commentaire, entend s’inscrire dans le sillage du grand écrivain Albert Camus, citant « Le premier homme » en la personne de Cormery, l’un de ses personnages : « Un homme ça s’empêche ». Tout son propos consiste a laissé entendre que les manifestants, par contraste avec Cormery, n’ont précisément eu aucune retenue dans l’abjection. L’objectif de notre fin lettré est donc de soutenir que les manifestants ont été déchus par leurs propos, actes, dénonciations de la qualité d’être humain. Intéressant procédé que voilà. Car si notre journaliste avait réellement quelques lettres, s’il n’était pas seulement un égreneur de citations, il saurait que l’exclamation de Cormery fait suite à l’affirmation de Levesque soutenant que les Fellaga avaient raison de couper les couilles des soldats français et de leur fourrer dans la bouche, car c’est ainsi que les hommes auraient à agir. Cormery s’en indigne pour lui rétorquer :…