Klaus Schwab vous explique le Great Reset

Dans son dernier livre, Le jour d’après, Philippe De Villiers explique qu’en 1976 déjà, alors qu’il frappait à la porte du premier ministre de l’époque Jacques Chirac pour sauver une entreprise de Vendée, Chirac lui avait expliqué que pour un sauvetage de cette envergue il fallait solliciter l’aide de celui qui se trouve au-dessus du président de la République lui-même : Klaus Schwab. Et en effet, après un coup de téléphone au directeur du Forum Economique de Davos un investisseur se présenta dans la semaine qui suivit. Le 3 octobre 2007, lors d’un entretien filmé, le patron de British Telecom, Ben Verwaayen, confirmait également que Schwab était à la tête d’un réseau d’amitiés sans égal dans le monde : « Il suffit à Klaus de décrocher son téléphone pour joindre n’importe qui sur cette terre. Je ne connais personne d’autre qui puisse en faire autant. » Quand Klaus Schwab expose le fond de sa pensée dans un livre, il y a donc lieu de s’y pencher sérieusement. D’autant qu’il ne fait aucun mystère de ses intentions et des objectifs que sert la crise.  « Beaucoup d’entre nous se demandent quand les choses reviendront à la normale. Pour faire court, la réponse est : jamais. La normalité d’avant…

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Le peuple des arcades !

L’autre jour à Berne, lors du rassemblement pacifique tué dans l’œuf par près de 400 Robocops ployant sous leur arsenal répressif, nous avons pu quitter juste à temps la nasse qui se refermait sur nous à la place de la gare et nous nous sommes rendus devant le palais fédéral en passant, sous les arcades, par les rues marchandes. J’ai eu alors une sorte de vision crépusculaire de l’humanité qui ne m’était jamais apparue de façon aussi nette. Alors que sur la place de la gare des hommes, des femmes, vieux, jeunes, junkies, paysans, bcbg, artistes cherchaient à fendre l’armure des robocops en leur offrant des fleurs, en leur chantant leur attachement à la liberté, sous les arcades, les clones fièrement masqués vaquaient à leurs petites emplettes, parfaitement indifférents à ce qui se jouait à quelques centaines de mètres d’eux. J’eux l’impression de ramer à contre-courant d’une déferlante de boue. Ils avaient beau être tous bien propres sur eux, la servitude masquée que les clones arboraient fièrement dégageait une pestilence ne relevant pas de la simple laideur, car renvoyant à ce qui n’est pas sensible. Sous les arcades de Berne, où les boutiques rutilantes se succèdent les unes autres, le…

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