Attali l’imposteur

Attali  campe depuis très longtemps une double posture, celui du philosophe ou de l’analyste prospectif et celui de l’activiste politique. Par la première il semble anticiper certains mouvements de fond de notre société ce qui lui donne du crédit auprès des gogos. Comme lorsque dans la vidéo ci-dessous, il prédit, dès 1979, le basculement inéluctable de nos sociétés dans un ordre sanitaire totalitaire qui se fera avec le consentement desdits gogos. Or c’est le projet politique dont il est porteur qui permet de comprendre que ces prospectives ne doivent rien à un quelconque don de divination ou d’analyste acéré de la société. Ainsi lorsqu’en 2009 il appelle de ses vœux la création d’un gouvernement mondial(*), dont Jérusalem doit être la capitale, au motif de lutter contre les pandémies, lorsqu’il soutient récemment que pendant 10 ans nous oscillerons entre des périodes de confinement et de relâchement, il révèle que ce qu’il présente comme inéluctable est le produit de l’agenda globaliste dont il est un partisan acharné.

Attali, soutenu par son armée de nègres, est un imposteur qui ne résiste pas à la tentation de paraître pour un puissant esprit anticipateur. Il occupe une fonction déterminante dans l’agenda globaliste, celle qui consiste à conférer à l’évolution de nos société le caractère d’un processus inévitable, naturel, alors qu’il est la réalisation de certaines idées philosophiques ( celui du monisme écolo-communiste qui, dans les catégories du judaïsme, s’appelle le kabbalisme gnostique ) soutenues par un agenda politique. Son drame personnel, qui permet de comprendre sa nature d’imposteur pour toute personne douée de raison, c’est que, bouffi d’orgueil, il n’est pas capable de se satisfaire du rôle d’analyste prospectif discret (comme d’autres influenceurs idéologiques), il lui est sans cesse nécessaire de s’exposer aux  sunlights en tant que faiseur de roi ou de prescripteur de mesures politiques. Son orgueil le trahit et révèle qu’il est essentiellement un activiste politique qui opère en usurpant l’autorité du philosophe ou de l’analyste prospectif.  

(*)« L’Histoire nous apprend que l’humanité n’évolue significativement que quand elle a vraiment peur… La pandémie qui commence pourrait déclencher une de ces peurs structurantes. […] On devra mettre en place une police mondiale, un stockage mondial et donc une fiscalité mondiale. On en viendra alors, beaucoup plus vite que ne l’aurait permis la seule raison économique, à mettre en place les bases d’un véritable gouvernement mondial. C’est d’ailleurs par l’hôpital qu’a commencé en France au XVIIe siècle la mise en place d’un véritable État. »